Elise Delbrassinne

Elise Delbrassinne was van jongs af geboeid door Oosterse filosofie waarin meditatie ons tot meer zelfkennis brengt. Zij is tevens gefascineerd door het verleden. Elise benijdt eeuwenoude stenen die als schuilplaats en behuizing het verhaal vertellen van dit verleden, van de originele chaos. Daarom is steen en dan vooral de blauwe hardsteen, ook ‘petit granit’ genoemd de basis voor de beelden van Elise. Het is een kalksteen die ontstond op de zeebodem door het langdurig samendrukken van fossiele resten van schelpen en kleinere steentjes. Hij bevat zeer waardevol erfgoed. Elise wil aan dit bestaande verhaal haar eigen verhaal toevoegen. Elise Delbrassinne behoort tot de school van de constructivisten. Ze was goed bevriend met Jo Delahaut. Voor haar is het vierkant de ideale ruimte, duidelijk afgelijnd en evenwichtig, niet zoals de cirkel waarin je verloren loopt. Zij is tevens gefascineerd door de eerlijkheid van de zuivere rechte lijn. Zonder te verwijzen naar de fysische werkelijkheid kan het vierkant het essentiële en het oneindige vertegenwoordigen. Elise graveert haar evenwijdige lijntjes, maar nooit diep, om de steen te sparen. De keuze voor graveren beantwoordt aan het zoeken van een beheerste vorm en voldoet aan de eis voor grote nauwkeurigheid en bedachtzaamheid. Door zacht polijsten met zandpapier accentueert ze de kleurcontrasten. Elise Delbrassinne maakt ook werk op papier, aquatinten. De steenhouwer en de etser hebben heel wat gemeen, het gaat over textuur en over fijne schakeringen. De erosie van de steen en het bijten van het zuur op de metalen plaat volgen dezelfde wetten. Kijken naar het werk van Elise doet je stilvallen, zwijgen, om zo door te dringen tot de diepere betekenis van wat je ziet.

PIERRE SUR GRAVURE AU CARRÉ
La pierre était sans doute le seul élément dans le chaos des origines. Ce rocher primordial, sorti des eaux au matin du monde, n’a cessé depuis, d’exercer une fascination et une perpétuelle interrogation. Pierre mystère, pierre abri, c’est dans ses flancs que se forme le premier habitat. Dans sa matière même naquirent les premiers balbutiements de reconnaissance au sacré : l’Art, qui se voulait un fervent hommage à la vie. Ces expressions les plus reculées, les plus belles et les plus vraies, constituent notre précieux héritage. Cette pierre qui a gardé l’empreinte du temps passé nous y relie de manière irréversible. Tant que la sacralité a dominé la main, l’œuvre a répondu à une sollicitation supérieure. Le grand Art, celui d’avant que l’homme a décidé de faire joli et ne s’évertue tristement à imiter la nature, celui qui fit sortir des ténèbres, est concentré en des périodes très anciennes ou dites très primitives. Le regard d’aujourd’hui, pose sur ces richesses, leur concède enfin l’éternité. L’expression contemporaine, quand elle se veut authentique, n’est jamais que le langage original perpétué au travers d’une technologie plus sophistiquée. Pour retrouver cette pureté, ce sens sacré, le carré compose la forme parfaite. Symbole d’équilibre et d’harmonie, il a le pouvoir de concentrer en sa figure géométrique l’intégralité du regard. Attribut favori de l’abstraction construite, il représente l’infini débarrassé de toutes connotations superflues. Libre de références au réel, il en appelle à la conscience profonde en un plain-chant privilégié. Dégagé de l’image, il ne parle que de l’essentiel. Le choix de la gravure à l’aquatinte répond à ne quête d’absolu. Le besoin d’une technique austère qui impose la réflexion, la concentration autant que la précision. L’intérêt ne réside aucunement dans la reproductibilité, jugée inutile, mais bien dans la dualité de la discipline, la densité du létal opposée à la souplesse réceptive du papier.Les nuances furtives de l’aquatinte correspondent à la texture même de la pierre. Parler de la finesse du grain est une expression commune au tailleur de pierres et au graveur. L’érosion du temps et les morsures de l’acide suivent un même processus. Les stries au vernis mou s’alignent dans le même sens que la ciselure manuelle dans le petit granit.
Pourquoi dès lors ne pas graver la pierre ?
Evidemment, et le passage tout naturelle s’est fait,, une novelle dualité s’installe dans les noirceurs bleutées du petit granit. Cette pierre, dans son authenticité géologique, répond aux sollicitations les plus secrètes. Le ciseau qui l’entaille réveille une archéologie fossile et la main, qui inlassablement la polit ou la dépolit, fait renaître l’infini des nuances. Dans ses strates vivent tous les gris, ceux des matins brumeux et ceux des abîmes. Pourtant l’attirance d’un beau papier persiste, cette merveille sensuelle comme une peau séduit pareillement. Les épousailles entre les rugosités d’une plaque de gravure et la tendresse du papier donnent cet inimitable. Des grisés géologique profonds et sereins, qui, dans l’ordonnance du construit, s’essaient à exprimer une vérité toute simple.
(Élise Delbrassinne)
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Elise Delbrassinne war immer fasziniert von der östlichen Philosophie, auf der Meditation die uns bringt zu mehr Selbsterkenntnis. Sie wird auch von der Vergangenheit fasziniert. Elise beneidet alte Steine, die​als Unterschlupf und Gehäuse die Geschichte dieser Vergangenheit erzählen, das ursprüngliche Chaos. Daher Stein und vor allem die Blaustein, auch "petit granit", genannt ist die Grundlage für die Skulpturen von Elise. Es ist ein Kalkstein, der auf dem Meeresboden durch die verlängerte Kompression von fossilen, Überreste von Muscheln und kleine Steine ​​entstanden. Es enthält sehr wertvollen Erben. Elise will diese bestehende Geschichte ihre eigene Geschichte hinzuzufügen. Elise Delbrassinne gehört zur Schule der Konstruktivisten. Sie war gut befreundet mit Jo Delahaut. Für sie ist der Platz der ideale Raum, klar abgegrenzt und ausgewogen, nicht wie der Kreis, in dem man sich verliert. Sie wird auch durch die Ehrlichkeit der reinen geraden Linie fasziniert. Ohne sich auf die physische Realität zu beziehen kann der Platz das Wesentliche und das Unendliche darstellen. Elise graviert seine parallelen Linien, aber nie tief, um den Stein zu speichern. Die Wahl für Gravieren Antwort auf der Suche nach einer kontrollierten Form und erfüllt die Anforderungen die Genauigkeit und Nachdenklichkeit. Sie akzentuiert durch Polieren mit Sandpapier die Farbkontraste. Elise Delbrassinne arbeitet auch auf Papier: Aquatinta. Der Steinmetz und Graveur haben viel gemeinsam, es geht um Textur und zarten Tönen. Die Erosion des Steins und der Biss der Säure auf die Metallplatte folgen den gleichen Gesetzen. Das Anschauen die Arbeit von Elise macht Sie verstummen und Schweigen um die tiefere Bedeutung zu durchdringen von was Sie sehen.


From childhood Elise Delbrassinne was fascinated by Eastern philosophy on which meditation brings us to greater self-knowledge. She is also fascinated by the past. Elise envies ancient stones who as shelter and housing are telling the story of this past, the original chaos. Therefore stone and especially the bluestone, also called "petit granit " forms the basis for the sculptures of Elise. It is a limestone that emerged on the seabed by the prolonged compression of fossil, remains of shells and small stones. It contains very valuable heritage. Elise wants to add her own story to this. Elise Delbrassinne belongs to the school of constructivists. She was good friends with Jo Delahaut. For her the square the ideal space, clearly delineated and balanced, not like the circle in which you get lost. She is also fascinated by the honesty of pure straight line. Without referring to the physical reality the square represents the essential and the infinite. Elise engraves its parallel lines, but never deep, to save the stone. The choice of engraving corresponds to the search of a controlled shape and meets the requirement for accuracy and thoughtfulness. By gently polishing with sand paper she accentuates the color contrasts. Elise Delbrassinne also works on paper: aquatints. The stonemason and etcher have a lot in common, it's about texture and delicate shades. The erosion of the stone and the bite of the acid on the metal plate follow the same laws. Looking at Elise’s work makes you fall silent, so as to penetrate to the deeper meaning of what you see.

 

                                                                                 
                                                                                                                                  DRENTHE - Blauwe hardsteen 2009                                                    

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